dimanche 13 mars 2011

Des nouvelles de rire, pleurer, réfléchir

Nous remercions chaleureusement toutes les personnes étant venues à cette rencontre. Grâce à la participation de chacun, nous avons passé de bons moments, et nous avons beaucoup ri.

Rire, c'était justement ce qu'il fallait faire en lisant Comment larguer Matthew. C'est un livre amusant, qu'on lirait sur la plage, en vacances, pas prise de tête pour deux sous. Mais qu'aurait-on fait à la place d'Helen? Il faudrait avoir le courage de dire franchement à Matthew que c'est un "boulet" et qu'il ferait mieux de partir...

PS: I love you a eu un certain succès auprès des membres du club de lecture. A l'instar de Comment larguer Matthew, c'est un "chouette roman", agréable à lire. Les personnages sont drôles et attachants. Mais c'est aussi une histoire triste qui nous fait réfléchir à la perte d'un être cher, à la souffrance que provoquent le deuil et l'absence. Cecelia Ahern nous en parle simplement à travers le personnage de Holly, même si certains ont trouvé l'intrigue trop prévisible et ressenti une certaine exaspération à voir ce personnage se morfondre et se plaindre au lieu de prendre sa vie en main.

Je ne souffrirai plus par amour a fait l'objet d'un long débat. Pour certains, il est intéressant car il montre la possibilité de se libérer d'un moule, voire un carcan, imposé par la société, pour retrouver la liberté d'aimer. Mais le livre a surtout déplu par son côté répétitif, négatif. La narration redondante de la vie des personnes accumulant les échecs sentimentaux a déplu à la majorité d'entre nous. Les anecdotes que Lucía Etxebarría raconte ne sont pas forcément drôles. Sur ce point, il  ne faut pas croire ce qui est indiqué sur la quatrième de couverture! Certains se sont cependant reconnus très clairement dans le portrait du dépendant émotionnel que décrit Lucía Etxebarría. Ce livre pourrait donc être conseillé à certains, il serait peut-être très utile, même. Il suffit de regarder autour de soi le nombre de personnes qui sombrent dans une forme de dépendance émotionnelle vis à vis de leur conjoint qui aurait tendance à les manipuler. A-t'on besoin de tels conseils? Lucía Etxebarría n'est elle pas en train d'enfoncer des portes grandes ouvertes? Il n'empêche que certaines vérités devaient être dites. Nous avons aussi appris au cours de la séance à quel point ce livre était autobiographique et que les conseils qui y sont donnés sont en fait les conseils qu'elle a dû se donner à elle-même suite à une thérapie.
Le livre finit sur une note d'espoir rappelant que l'amour de l'autre passe avant tout par l'amour de soi-même, reprenant la formule biblique. La vérité sur toute l'affaire n'apparait donc qu'à la fin du livre. Aurez-vous le courage de le lire jusque là....?